A l’autre extrémité de la démarche sophrologique, il y a l’apprentissage des techniques qui visent à l’apaisement et à la pacification de l’esprit : c’est la méditation.
Dès que nous entreprenons une séance de relaxation, nous percevons toutes les tensions musculaires qui existent dans notre corps à notre insu. Cette prise de conscience nous donne la possibilité de relâcher ensuite ces tensions.
De la même manière, dès que nous entreprenons une méditation, nous prenons conscience alors de toutes les pensées qui habitent notre esprit et qui habituellement ne sont pas perçues, tant que notre activité nous tourne vers l’extérieur.
Dès que nous cessons notre activité physique, nous prenons conscience de notre hyperactivité mentale. L’esprit est assailli de pensées, quelles soient agréables ou désagréables ne change rien ; elles sont des facteurs de perturbations consommant de l’énergie inutilement.
L’agitation entraine l’impossibilité d’être conscient de soi, de la réalité de l’être, d’avoir le choix de nos pensées quand et comme nous le désirons et d’utiliser le pouvoir de notre esprit, ici et maintenant.
L’hyperactivité mentale est une des bases de nos pathologies.
La méditation abordée progressivement, permet la détente psychique. La méditation va nous permettre de prendre conscience de ces facteurs mentaux et d’y apporter une solution permettant de rendre notre esprit paisible et disponible.
« Pour méditer, tout le monde possède tout ce qu’il faut. L’être humain a cette chance insigne qu’il lui est donné la possibilité d’être pleinement présent. » Fabrice Midal